<-- Demeure de Aerin.
Je poussais un long soupir en constatant l'ampleur des dégats. Cette bâtisse n'avait pas du être habitée ou ne serait que ouverte depuis une décennie au moins ! Il y avait eu une telle quantité de poussières et une odeur de renfermé si désagréable que j'avais bien cru mourir d'asphyxie !
Je me précipitais vers les fenêtres que j'ouvris pour en faire autant avec les volets. La lumière qui s'insinua dans la pièce principale fit partir dans tout les sens des centaines d'insectes et.... DES RATS !!!
Très bien ! Puisque que c'était ainsi. Mon regard se fit noir...
Je détestais ces bestioles. Impossible d'oublier ces attroces rapaces qui dévoraient les cadavres qui m'entouraient et qui souvent essayaient de me bouffer alors que j'étais en VIE !!!
Je me mis à respirer lentement afin de recouvrer mon calme et surtout ma raison. Il ne fallait pas... Non, il ne fallait pas se souvenir...
Je fouillais dans ma malette et en sortit de petites allumettes de couleur verte que je me mis à parsemer dans toute la pièce. Je récupérais la clé, verifiais que ma bourse était bien à sa place puis refermais la porte. J'allais avoir besoin de produits ménagers...
--> Epicerie.
En ouvrant la porte, je découvris avec satisfaction que le poison que j'avais semé avant mon départ avait fait son travail : le sol était parsemé d'une dizaine de rats plus ou moins gros. Je saisis un des sacs poubelles que j'avais acheté et une paire de gants et je les jettais tous à l'interieur.
Après avoir jetté le sac dans un conteneur à proximité, je pris la décision de sortir les quelques meubles qui se trouvaient à l'intérieur. Mieux valait commencé par l'étage. J'avais l'intention d'utiliser les deux pièces qui s'y trouvaient comme des chambres d'hôpital. Sur le chemin de 'épicerie j'avais recruté quelques hommes pour descendre les meubles et les nettoyer voire les jetter pour certains. Ce qu'ils firent avec dextérité vu le salaire que je leur avais promis. Pendant ce temps, je nettoyais et désinfectais les lieux. Ils remirent ensuite les meubles à la place que je leur indiquais, de même que ceux que j'avais commandé après ma première visite.
Le dispensaire était fin près à recevoir des patients : il possédait deux chambres pouvant chacune contenir trois lits, une salle d'attente et un cabinet de consultation. C'était plus que je ne l'aurais imaginé.
Je vérifiais qu'il ne me manquais aucune plante médicinale et payais les hommes comme promis ce qui parut les surprendre... Je jeta un coup d'oeil à ma montre et réalisa qu'il était déjà 19h. Je refermais donc toute les fenêtres et vérouillais la porte sur laquelle j'affichais les horaires d'ouverture : 8h - 19h sauf urgence.
--> Demeures